Le donne congolesi occupano attualmente 1144 posizioni di responsabilità in amministrazioni pubbliche e private su 4.468 nel paese, con un tasso di femminilizzazione del 25,6%. Lo ha rivelato la direttrice del Centro di ricerca, informazione e documentazione sulle donne (Cridf), Virginie N’Dessabeka.
Durante un’intervista sulla condizione femminile, condotta il 5 marzo a Brazzaville dall’Agence congolaise d’information (Aci), ha sottolineato che il tasso di femminilizzazione delle posizioni di responsabilità è del 36,9% nel settore pubblico, del 28,4% nel settore pubblico e del 17,6% nel settore privato. “I numeri sono cambiati, ma non abbiamo ancora raggiunto il 50%”, ha aggiunto.
Questa evoluzione si avverte anche nelle istituzioni pubbliche (Parlamento, Corte Costituzionale, Governo. “C’è ora il Consiglio Consultivo degli Anziani, con la rappresentanza della Regina Ngalefourou. Le donne sono rappresentate anche nell’Ufficio di presidenza del Consiglio consultivo della società civile”.
Questi progressi riguardano anche l’aumento del numero di donne nei partiti politici, ha affermato la relatrice. In effetti, l’entusiasmo si è sentito durante le ultime elezioni locali, dove si è registrato un tasso di candidature femminili superiore al 50 per cento.
Les femmes congolaises occupent actuellement 1144 postes de responsabilités dans les administrations publiques et privées sur 4 468 existant dans le pays, soit un taux de féminisation de 25,6%, a révélé la directrice du Centre de recherche, d’information et de documentation sur la femme (Cridf), Virginie N’Dessabeka.
Au cours d’une interview sur la condition féminine, réalisée le 5 mars à Brazzaville par l’Agence congolaise d’information (Aci), elle a souligné que le taux de féminisation des postes de responsabilités est de 36,9% dans le secteur parapublic, de 28,4% dans le secteur public, ce qui est le reflet du secteur institutionnel et de 17,6% dans le secteur privé. «Les chiffres ont évolué, mais on n’ pas encore atteint la barre de 50%», a-t-elle ajouté.
Cette évolution se fait aussi sentir dans les institutions publiques (Parlement, Cours constitutionnelle, Gouvernement,…) où les lignes ont bougé en termes de représentation de la femme, comme l’a reconnu Virginie N’Dessabeka. «Il existe dorénavant le conseil consultatif des sages, avec la représentation de la Reine Ngalefourou. Les femmes sont aussi représentées dans le bureau du conseil consultatif de la société civile».
Concernant les problèmes auxquels les femmes sont souvent confrontées, elle a dit qu’il n’y a pas une liste exhaustive de typologie des problèmes de la femme soumise au Cridf, à en croire la directrice de cette structure relevant du ministère en charge de la promotion de la femme, qui a indiqué que ces problèmes relèvent souvent du statut politique, économique et social de cette dernière.
Les solutions à ces problèmes, a-t-elle poursuivi, sont déclinées dans la politique nationale genre qui répond aux besoins prioritaires de la politique commune pour l’Afrique à l’horizon 2063, de la politique du développement durable et du plan national de développement. Face à ces trois axes prioritaires, le ministère de la femme met l’action sur la représentativité de la femme.
sentir au niveau des textes législatifs et constitutionnels», a-t-elle dit, avant de préciser que le ministère doit poursuivre les efforts dans le cadre des plaidoyers.
«Nous ne sommes pas à la recherche des chiffres. Nous voulons que la femme soit représentée, quel que soit le secteur de la vie. A quelque endroit que ce soit, tout effort fait pour avancer la cause de la femme est déjà un indicateur de parité», a-t-elle dit, en expliquant que le ministère avait veillé pour que la place des femmes soit reconnue dans la loi sur l’accès à la terre, adoptée au parlement le 13 juin dernier.
Ces avancées concernent également l’augmentation du nombre des femmes dans les partis politiques, a-t-elle fait savoir. En effet, l’engouement s’est fait ressentir lors des dernières élections locales où il y a eu plus de 50% de candidatures féminines.